• Récits éphémères.

    Ceci est un texte que j'ai écrit pour mon "final" lors d'une partie sur le jeu communautaire de Twinoïd du nom de : "Hordes"

    En ce jour, les épées de Damoclès tombent.

     

     Elle arrivait à grands pas, avec fracas, la grande faucheuse dans un tumulte fondait sur nous, la faucille à la main prête à nous cueillir et s'abreuver de nos âmes. Et il était là lui, NestarieL. Oui, pour la première fois depuis son arrivée, il osait écrire son nom, lui qui jusque à présent ne s'était qualifié que de misérable vagabond, poète à la plume éphémère. Mais si il devait mourir en ce jour, alors il fallait qu'il s'assume. 

     

    - Oui, mon nom est Nestariel. Je suis Cannibale, et alors ? Ne vous méprenez pas je ne me nourri pas d'humains encore vivants, je ne me m'alimente qu'à partir de cadavres plus ou moins frais. Du moment que c'est de la viande, un steak peut faire l'affaire. Pourquoi être effrayé ? Nous sommes tous voué à mourir, nous sommes tous fous, tous plus ou moins imparfaits, nous sommes des renégats, obligés de nous exiler en ces lieux, loin de toutes civilisations. Pourquoi sommes nous ici à votre avis ? Ce n'est pas pour nous soigner, loin de là, mais pour nous tuer à petit feu. Prenez peut c'est ça ! Fuyez ! Je suis un monstre ? Hahaahhahahaha... Et ceux qui sont tranquillement chez eux, qui détournent les yeux à notre vue, qui parlent sur nos deux, qui nous rejettent, ne serait-ce pas eux, les véritables monstres ?..Le genre humain m'horripile. Continuez à m'ignorez..Laissez moi crever en paix. Mais souvenez vous d'une chose, mon nom :

    "Nestariel. Poète à la plume éphémère."

     

    Lui même n'en revenait pas. Il avait réussi à prendre la parole, à expulser sa haine, ce venin qui le rongeait depuis le début. Il était soulagé, peut-être était-ce du à sa mort imminente ? Qui sait. Il retourna dans sa cellule, abandonnant un son carnet, celui dans lequel il écrivait tous ces poèmes, ce qui s'assimilait à sa vie, son âme. Toutes les pages avaient été arrachés, sauf une qui subsistait, esseulée, il y était inscrit ces paroles : 

     

     "Je vous salue, je m'en vais affronter

    Ces cavaliers de l'Apocalyspe, ses chevaliers.

    Ne me suivez pas, vous devez subsister.

    En ce monde où tout être différent est raillé,

     

    Ils vous reste une chance, profitez en.

    Moi, je ne peux m'adapter, je doit vous quittez.

    Laissez moi ici, je veux la savourer,

    Cette chaleur soudaine, l'odeur du sang.

     

    Puis le vide, le néant.

    Seul le froid, et cette douce lumière.

    C'est à ce moment précis que l'on se souvient de sa chaumière,

    De sa vie d'avant, des bons moments.

     

    Je vous en implore, survivez,

    Survivez et protéger tout nos semblables.

    Que les toquées, les fous, les infectés,

    Qu'ils puissent tous trouvez en vous des âmes charitables.

     

     

    Soyez maître de votre destin, ne les laissez pas, eux personnes "normales", vous jugez et vous dictez vos actes, ils sont tous bonnement jaloux de nous et de nos différences, qui nous rendent uniques.  "


  • Commentaires

    1
    Vendredi 17 Juillet 2015 à 13:29

    J'aime beaucoup. Tu ecris vachement bien ! :) 

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    2
    Vendredi 17 Juillet 2015 à 21:25

    Merci bien.

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